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du Cachao, à une traite de quinze cents à deux mille nègres par an, à une exportation de cent cinquante à deux cents milliers de cire, de cinquante à soixante milliers de morfil, quelques cuirs et un peu d’or.

Les Portugais envoient au Cachao quatre ou cinq pinques[1] au plus par an ; il n’en vient qu’une ou deux de Lisbonne, dont la cargaison appartient le plus souvent à des Anglais ; les autres sont de petits bâtiments expédiés de Saint-Jago aux îles du cap Verd, de Madère ou des Tercères.

Les Français, les Anglais, les Hollandais partagent avec les Portugais le commerce de cette partie de la côte d’Afrique. Le plus grand bénéfice du commandant portugais, consiste dans ce qu’il retire des navires étrangers, soit comme don, soit à titre d’imposition.

De la rivière de Nun à celle de Serralione, on compte près de trente lieues de

  1. w:Pinque sorte de bateau utilisé au XVIIIème siècle