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Le commandant manœuvra pour prendre connaissance des Canaries[1].
Le 8 février, nous vîmes l’île Forta-Ventura.
Aux approches du cap Boyador, nous eûmes à lutter contre la tendance des courants.
Pour doubler le cap, M. Delajaille fit porter au sud-ouest un quart ouest ; puis ayant dirigé sa route au sud-est, nous vîmes la terre à cinq ou six lieues ; tandis que, d’après les calculs d’estime, nous croyons-en être à vingt et une lieues.
Je demandai la cause d’une erreur aussi considérable. Peut-être, me dit un marin à qui je m’adressai, doit-on. l’attribuer à la force des courants ; peut- être aussi la côte est-elle portée trop à l’est sur les cartes. Je me contentai d’une réponse qui annonce des lumières
- ↑ Voyez note 3.