Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/72

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générale du Sénégal, et d’autres soins détournèrent la Compagnie de l’objet des mines jusqu’après la paix. Le projet pour leur exploitation subsistait néanmoins toujours. Les comptoirs établis par David près de Bambouc et Bondou avaient été constamment entretenus. Aussenac, commandant du fort Saint-Joseph, en Galam, se transporta, en 1756, à Kelimani et à Natacou[1](à), où de nouvelles mines venaient d’être découvertes. Il en vérifia la richesse et l’abondance, et fit passer aux directeurs de la Compagnie, à Paris, des minerais qui furent trouvés très-riches, d’un or très-pur, et entre lesquels plusieurs pesaient jusqu’à trois ou quatre gros.

Aussenac observait, dans un de ses mémoires, que plus on fouillait la terre, plus les mines étaient précieuses :

  1. Netecon, suivant Danville.