Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/113

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TAPIOU, à part.

Voilà le moment critique. (Il leur apporte deux carafes d’eau. À part.) C’est toujours ça !…

LUCIEN.

Voyons ! garçon ! dépêchons-nous, sapristi !…

TOUS.

Garçon ! garçon !

TAPIOU.

Tout de suite ! tout de suite ! (À part.) Mais qu’est-ce que je vais leur servir ?… (Il sort par le deuxième plan à droite.)

LUCIEN.

Voyons ! soyons gais !… (Prenant une carafe et chantant.)

Vive le vin !
Vive ce jus divin !

COURTEVOIL, chantant.

Soldats, voilà Catin !

JENNY chante en anglais.
TOUS.

Bravo !

TAPIOU, entrant. Il porte un grand plat sur lequel est un bonnet à poil entouré de persil. Très-haut.

Queue de castor en sautoir ! (À part.) Le bonnet à poil… J’ai prié le chat d’aller coucher ailleurs… (Très-haut, en posant le plat sur la table.) Castor en sautoir.

TOUS.

Bravo ! bravo !

GINGINET.

ça a très bonne mine !… C’est moi qui vais découper.

TAPIOU, à part.

C’est le moment d’aller se coucher. (Il sort. Tous reprennent en chœur l’air anglais.)

LE CHEF DU BUFFET, entrant.

Hein ? qu’est-ce que c’est que ça ? (Il se précipite sur le plat, que Ginginet et Lucien retiennent, criant.) Au voleur ! au voleur !