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Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/42

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nant) mon triomphe ! (Indiquant Clémence.) Et si madame veut bien me dicter les numéros…

CLÉMENCE, à part.

Moi ?… Quelle effronterie !

JULES.

Madame, veuillez prendre la peine de vous asseoir… près de moi.

CLÉMENCE, sèchement.

C’est inutile… Mon mari dictera lui-même…

GINGINET, bas à sa femme.

Clémence, je ne te comprends pas… Répondre de cette façon à ce jeune homme… qui est la complaisance même…

CLÉMENCE, bas.

Je ne le connais pas.

GINGINET, bas.

Il a cent vingt-deux actions !…

CLÉMENCE, bas.

Tant mieux pour lui !

GINGINET.

Je suis fâché de te le dire… ce n’est pas comme ça qu’on se crée des relations… (À Jules.) Ma femme est un peu souffrante… nous allons rédiger ça à nous deux…

JULES, assis sur le banc, à part.[1]

Elle me boude. (À Ginginet.) Nom et prénoms ?

GINGINET.

Pierre-Léonidas Ginginet.

JULES.

Domicile ?

  1. Clémence, Ginginet, Jules (assis), Jenny, Colombe.