Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/57

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JULES.

Oui, généreux rappelle le lavoir.

BERNARDON, lisant.

Cet homme magnanime, au cœur généreux, dédaigne les lambris dorés… (s’attendrissant) pour visiter la chaumière du pauvre !

JULES.

Ah ! ça finit très-bien !

BERNARDON.

Il y a encore une phrase.

JULES, prenant le papier et lisant.

Oui !… Je demande de l’augmentation !…

BERNARDON.

De l’augmentation ! un polisson qui ne barre pas ses T… Ne va pas lire ça !

JULES.

Soyez tranquille… je m’arrêterai à la chaumière du pauvre…

BERNARDON.

Parfait… Maintenant, va te retenir un coin… j’ai besoin de dire deux mots au chef de gare… Comprends-tu ça ? je reçois toutes les semaines une bourriche de ma campagne… et on me fait payer le port… À moi ! un employé supérieur…

JULES.

C’est inconvenant…

BERNARDON.

Oh ! si ce n’était qu’inconvenant… mais ça coûte ! Je reviens… (Il sort par la gauche.)