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Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/27

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LAFURETTE.

Permettez… Je ne sais pas si on peut appeler cela de sa part.

AGATHE.

Eh bien ! dites-lui que je ne le reverrai de ma vie !… Après sa faute… son crime !…

LAFURETTE, à part.

Encore un crime !… Ah çà, c’est donc la famille des Atrides !

AGATHE.

Nous n’avons plus rien à nous dire, monsieur… (Elle sonne.)

LAFURETTE.

Mais, au contraire… permettez… (Nazaire paraît.)

AGATHE, à Nazaire.

Reconduisez monsieur…

LAFURETTE, à part.

Comment ! Mais je ne sais rien !… (Haut.) Un mot, madame…

ENSEMBLE.
Air du Gendre.
LAFURETTE ET NAZAIRE.
AGATHE.

La nuit, dans cette affaire,
Se fait de plus en plus.
Dans ce logis, je flaire
Des crimes inconnus !

Ce logis solitaire,
Ne nous protége plus,
Car par cet émissaire
Nous sommes reconnus !

(L’orchestre accompagne piano jusqu’à la sortie de Lafurette.)

NAZAIRE Savez-vous quelque chose ?

LAFURETTE, bas.

Rien !… mais c’est atroce ! (Haut.) Madame… (À part.) Oh ! je reviendrai ! (Il sort avec Nazaire.)