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Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/39

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LÉON.

C’est ma marraine, enfin !

AGATHE.

Votre marraine !

GUÉRINEAU, à part.

Oh ! très-fort ! très-fort !

LÉON.

Vous semblez douter… demandez à mon oncle !

GUÉRINEAU.

Mais, oui ! je me souviens parfaitement à présent. Madame Amélie, une vieille dame qui demeure rue…

LÉON.

Place Saint-Sulpice !

GUÉRINEAU.

Juste ! Partons pour Fontainebleau maintenant !

AGATHE.

Et vous vous êtes flatté qu’il suffirait d’une fable semblable pour nous convaincre.

LÉON.

Une fable ?

GUÉRINEAU, à part.

Ça ne prend pas.

LÉON, tirant une lettre.

À votre tour, veuillez, madame, jeter les yeux sur cet autre billet !

GUÉRINEAU.

Encore une lettre !

LÉON.

Que j’ai reçu le lendemain de votre départ. Est-ce bien la même écriture… la même signature ?… vérifiez !

GUÉRINEAU, rapprochant la première lettre qu’il avait prise.

Et le même papier… rose !