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Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/40

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AGATHE, lisant.

« Mon cher filleul… »

LÉON, bas et vivement à son oncle.

Chut ! je sors de chez Amélie, elle a consenti à me sauver.

GUÉRINEAU, bas à Léon.

Prodigieux !

LÉON, à Agathe.

Lisez… lisez tout haut… Je veux que mon oncle me rouvre ses bras !

GUÉRINEAU, sévèrement.

Plus tard ! lisons d’abord !

AGATHE, lisant.

« Mon cher filleul, mon doux Léon, je t’ai attendu hier à trois heures et tu n’es pas venu… C’est mal de négliger une vieille amie comme moi… Je t’attends ce soir, je désire savoir si le petit coffret que je te rapporte de Londres est à ton goût. Ta marraine qui t’aime comme une folle, Amélie. »

GUÉRINEAU, à Léon.

Dans mes bras ! (Bas.) Tu n’es qu’un vaurien.

AGATHE, lui tendant la main.

Léon !

LÉON.

Chère Agathe, me crois-tu à présent…

AGATHE.

Envoie chercher une voiture…

LÉON, joyeux.

Pour retourner chez nous.

AGATHE.

Pour aller place Saint-Sulpice… chez ta marraine.

LÉON, à part.

Diable !

GUÉRINEAU, à part.

Patatras !