Aller au contenu

Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NAZAIRE.

Du raisin !

LAFURETTE.

Un fruitier ! ah ! que c’est bête !… Et moi qui n’en dors pas depuis huit jours !

CHŒUR.

Soyons discrets, fermons les yeux,
Car nous voyons qu’un curieux
En cherchant trop peut, sur ses pas,
Trouver ce qu’il ne cherchait pas !

Air : Le beau Lycas.

LAFURETTE, au public.

De mon défaut j’ai le courage :
J’avoue avec sincérité
Que le destin de cet ouvrage
Pique ma curiosité.
Si, par bonheur, il sut vous plaire,
Parlez, messieurs, sans nul mystère ;
Mais, par malheur, s’il vous déplaît,
Cachez-moi bien votre secret ;
Car ne rien dire est la manière
De bien punir un indiscret.
S’il vous a plu, pas de mystère,
Sinon, gardez votre secret :
N’en dites rien à l’indiscret.

REPRISE DU CHŒUR.
FIN.