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Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/49

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LAFURETTE.

Deux archets ! quel talent !

GUÉRINEAU.

C’est nouveau…

LAFURETTE.

Vous appelez ça ?

GUÉRINEAU.

La musique de l’avenir…

LAFURETTE.

Ah !… Ah çà ! pourquoi m’avez-vous dit…

GUÉRINEAU.

Pourquoi ? Parce que vous avez un défaut : vous êtes curieux et j’ai voulu vous punir.

LAFURETTE.

Moi, curieux ? moi ?… Eh bien ! oui, là ! je le suis !

TOUS.

Ah !

LAFURETTE.

Mais, je jure de me corriger… quand vous m’aurez dit ce qu’il y a là-dedans… (Il montre la porte de gauche.)

NAZAIRE.

Oh ! oui ! (L’orchestre joue en sourdine le motif du serment de Guillaume Tell.)

GUÉRINEAU.

Me promettez-vous de ne le révéler à personne ?

LAFURETTE.

Oui.

GUÉRINEAU.

Jurez-le-moi !

LAFURETTE, levant la main.

Nous le jurons !

GUÉRINEAU, ouvrant la porte.

Eh bien !… frémissez !

LAFURETTE

Éloignez la mère !