Page:Labiche - Le Voyage de monsieur Perrichon, Gage, 1905.djvu/91

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Daniel, à part. — Attrape !

Armand, à part. — Oh ! ce pauvre Daniel !

Daniel. — Je suis battu ! (À Armand.) Après comme avant, donnons-nous la main.

Armand. — Oh ! de grand cœur !

Daniel, allant à Perrichon. — Ah ! monsieur Perrichon, vous écoutez aux portes !

Perrichon. — Eh ! mon Dieu ! un père doit chercher à s’éclairer… (Le prenant à part.) Voyons, là… vraiment, est-ce que vous vous y êtes jeté exprès ?

Daniel. — Où ça ?

Perrichon. — Dans le trou ?

Daniel. — Oui… mais je ne le dirai à personne.

Perrichon. — Je vous en prie ! (Poignées de main.)



Scène X.

Les Mêmes, MAJORIN.

Marjorin. — Monsieur Perrichon, j’ai touché mon dividende à trois heures… et j’ai gardé la voiture de Monsieur pour vous rapporter plus tôt vos six cents francs… Les voici !

Perrichon. — Mais cela ne pressait pas.

Marjorin. — Pardon, cela pressait… considérablement ! Maintenant nous sommes, quittes… complètement quittes.

Perrichon, à part. — Quand je pense que j’ai été comme ça !…

Majorin, à Daniel. — Voici le numéro de votre voiture, il y a sept quarts d’heure. (Il lui donne une carte.)