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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/117

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Vézinet, qui a regardé sous le lit.

Pas de tire-bottes ! (Bobin, Hélène et les autres dames paraissent à la porte d’entrée.)

Bobin et les Dames

Chœur

Air de Werther

C’est l’amour
Dans ce séjour
Qui vous réclame,
Entrez, madame.
Le jour fuit,
Voici la nuit,
Moment bien doux
Pour deux époux !

Hélène, hésitant à entrer.

Non… je ne veux pas… je n’ose pas…

Bobin.

Eh bien, ma cousine, redescendons.

Nonancourt.

Silence, Bobin !… Ton rôle de garçon d’honneur expire sur le seuil de cette porte…

Bobin, soupirant.

Hein !

Nonancourt.

Entre, ma fille… pénètre sans crainte puérile dans le domicile conjugual…

Hélène, très émue.

Est-ce que mon mari… est déjà là ?

Nonancourt.

Il est dans ce paravent… il se coiffe de nuit.