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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/129

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Fadinard.

C’est ça ! et filons chez moi. Je passe devant avec ma femme !… (Il va vers elle. Beauperthuis le retient.)

Beauperthuis, à voix basse.

Monsieur, la mienne n’est pas rentrée !

Fadinard.

Elle aura manqué l’omnibus.

Beauperthuis, qui ôte sa robe de chambre et met son habit.

Elle est chez vous.

Fadinard.

Je ne crois pas… la dame qui campe chez moi est une négresse… la vôtre est-elle négresse ?

Beauperthuis.

Est-ce que j’ai l’air d’un gobe-mouches, monsieur ?

Fadinard.

J’ignore cet oiseau.

Nonancourt.

Bobin, ma manche…

Bobin.

Voilà, mon oncle.

Beauperthuis.

Où demeurez-vous, monsieur ?

Fadinard.

Je ne demeure pas !…

Nonancourt.

8, place…

Fadinard, vivement.

Ne lui dites pas !…