semblable… (Tous rient.) Allons, allons ! Arme au bras ! Et vous, messieurs, en patrouille.
Chœur
Air : J’aime l’uniforme
La ville sommeille
Et compte sur nous,
La patrouille veille,
Malheur aux filous
La patrouille sort à droite.
Scène II
Dieu ! que j’ai chaud ! Voilà pourtant comme on attrape de mauvais rhumes… Ils font un feu d’enfer là-dedans. J’avais beau répéter à Trouillebert : "Trouillebert, vous mettez trop de bûches !…" Ah ben oui ! Et je suis en moiteur… J’aurais presque envie de changer de gilet de flanelle… (Il défait deux ou trois boutons de son habit et s’arrête.) Non !… il peut passer des dames ! (Etendant la main.) Ah !… bien !… ah !… très bien !… voilà la pluie qui recommence ! (Il s’enveloppe dans la capote des factionnaires.) Ah ! parfait ! parfait ! voilà la pluie, à présent ! (Il s’abrite dans la guérite. Toute la noce entre par la gauche, avec des parapluies. Nonancourt tient son myrte. Bobin donne le bras à Hélène. Vézinet n’a pas de parapluie et s’abrite tantôt sous l’un, tantôt sous l’autre : mais les mouvements des personnages le laissent toujours à découvert.)