Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/252

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Chez lui nous voici pour conclure
Le contrat qui doit les unir.

Veauvardin, Madame Beaudeloche, Henriette

Au logis de votre future
Puisque vous ne pouvez venir,
Chez nous l’on se rend pour conclure
Chez vous l’on se rend pour conclure
Le contrat qui doit nous unir.
Le contrat qui doit vous unir.

Edgard, à part

Voici la noce et la future !
Et Florestine va venir,
De cette grave conjoncture
Comment diable vais-je sortir ?

Madame Beaudeloche.

Edgard, remercie ces dames qui ont bien voulu se déranger…

Edgard.

Certainement… Mesdames, je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération… Si nous passions au salon ?

Madame Beaudeloche, bas à Edgard.

Dis donc quelque chose à ta future.

Elle remonte.

Edgard, ahuri.

Oui ! (Haut, s’adressant à Veauvardin.) Mademoiselle… je vous prie de croire… (S’apercevant de sa méprise.) Non ! pas vous ! (À Henriette.) Mademoiselle… je suis heureux… oh ! mais bien heureux !… Si nous passions au salon ?

Veauvardin.

Il a raison… nous ferons un whist en attendant le notaire.

Reprise du chœur

Tout le monde sort par l’angle de gauche.

Les portes se referment.