Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/267

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Madame Beaudeloche, se retournant et apercevant le panier.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Veauvardin, ahuri.

Je ne sais pas !

Madame Beaudeloche.

Où avez-vous pris ce panier ?

Veauvardin.

Je ne sais pas !

Madame Beaudeloche.

Est-ce que vous avez froid ?

Veauvardin.

Moi ? non.

Madame Beaudeloche.

Eh bien ?

Veauvardin.

Eh bien ?

Madame Beaudeloche, à part.

Ah ! il est fou, ce vieux maniaque !… (Appelant Florestine.) Florestine !…

Elle entre par la droite, premier plan.

Veauvardin, à part.

Pourquoi diable mon gendre m’a-t-il confié ce dépôt ?… c’est très ennuyeux en soirée… ça noircit les gants.

Le Notaire, avec une carte à la main, à Veauvardin. Il entre par la gauche, troisième plan.

Monsieur, on demande un quatrième au whist…

Veauvardin, prenant la carte.

Avec plaisir ! (Lui remettant le panier.) Prenez ça, ça noircit les gants.

Il sort par la droite, troisième plan.