Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/363

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Vous pourriez, prenant l’un pour l’autre,
Sucrer… la cervelle au voleur,
Et percer un trou dans la vôtre.

Pontbichet.

Ah çà ! monsieur, vous faites de l’esprit… moi, j’ai envie de dormir.

Dardard.

Recouchez-vous.

Pontbichet.

Quand vous serez parti.

Dardard.

Moi ! partir sans l’avoir vue, sans avoir revu Cornélie ?…

Pontbichet.

C’est ça, je vais la faire habiller pour vous.

Dardard.

Ah ! je ne demande ça !

Pontbichet.

C’est heureux.

Dardard.

Qu’elle vienne comme elle est… ce n’est pas sa robe que j’aime… ce n’est pas sa robe que j’épouse…

Pontbichet.

Mais, monsieur…

Dardard.

Ah ! vous ne me connaissez pas ; je suis de Bordeaux, monsieur !… j’ai la tête chaude !…

Pontbichet.

Qu’est-ce que ça me fait ?