Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/443

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Tourterot.

Ne moussez donc pas comme ça, mon brave homme… faut se faire une raison… (Montrant Poupardin.) Monsieur est comme moi, il abomine les avoués… (Gélinotte remonte.) Pour lors, il préfère marier sa fille à un médecin, à mon jeune homme… au docteur Césarius !

Gélinotte, à part.

Césarius !… où diable ai-je vu ce nom-là ?

Tourterot, à Gélinotte.

Faut en prendre son parti, mon cher, vous êtes fumé !

Gélinotte, avec explosion.

Oh ! mais c’est ça !… j’y suis !… ces lettres que je viens de recevoir… (Tirant une lettre et regardant la signature.) « Césarius ! » Eh ! justement !… (À Poupardin.) Le docteur Césarius ne peut pas épouser votre fille !

Camille.

Pourquoi donc ça ?

Tourterot.

Ah ! monsieur l’épanoui… et pourquoi donc ça ?

Gélinotte.

Pourquoi ? Parce qu’il est marié !

Tourterot.

As-tu fini, portier !

Gélinotte, donnant la lettre à Tourterot.

Lisez ça !

Tourterot, lisant.

« M. le docteur Césarius a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle de Follembuche !… » Hein ! eh bien, j’en apprends de belles !