Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/162

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Poitrinas.

Je veux nettoyer ces fragments… j’espère y découvrir quelques inscriptions… (À Jean.) Va !

Jean.

Tout de suite. (À part.) Ça, c’est un marchand de vieilles ferrailles !

Il sort.

Poitrinas, à Caboussat.

Ah ! j’oubliais… il y a un abricotier qui me gêne.

Caboussat.

Où ça ?

Poitrinas.

Au fond… à gauche… Je vous demanderais la permission de l’abattre.

Caboussat.

Ah non ! permettez… Il n’y a que lui qui me donne… Les abricots sont petits, mais d’un juteux…

Poitrinas.

Mon cher collègue, je vous le demande au nom de la science.

Caboussat.

Ah ! du moment que c’est pour la science… je n’ai rien à lui refuser. (À part.) À elle qui me refuse tout !

Poitrinas.

Merci, merci…pour l’archéologie !… Je retourne continuer mes recherches. (Fausse sortie.) À propos, avez-vous parlé à votre fille du mariage ?

Caboussat.

Je lui en ai touché un mot… la proposition n’a pas déplu.