Capitaine ?
Qu’est-ce que tu penses de la Chine, toi ?
Je pense que c’est un pays… éloigné.
Ah ! Et tu n’as pas d’autre opinion ?
Ma foi, non !
Après ça, le gouvernement ne t’en demande pas davantage. (Regardant la pendule.) Neuf heures !… Je crois que ma tante ne tardera pas à se lever.
Ah ! va-t-elle être surprise, cette brave dame !…
Et heureuse !… Je lui ai bien écrit que je donnais ma démission, et que je revenais ; mais nous ne comptions pas arriver si tôt… Hier soir, elle dormait…
Et mon capitaine a défendu de la réveiller.
Je crois bien ! le plaisir de me recevoir… elle n’aurait plus fermé l’œil de la nuit ; bonne et excellente femme, c’est une mère pour moi. (Regardant autour de lui.) Dis donc, je crois que nous serons bien ici… qu’en dis-tu ?