Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/140

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Bocardon.

Il fait le potentat ; je soutiens, moi, qu’il est deux heures un quart.

Vernouillet, à Célimare.

Alors… dites tout de suite que ma montre est une patraque !

Bocardon, avec éclat.

Patraque ! la montre de ma mère !

Vernouillet.

Il insulte nos mères !

Célimare, à part.

Remarquez que je n’ai rien dit !

Vernouillet, se montant.

Certes, monsieur… je ne suis pas susceptible, mais il est de ces mots…

Bocardon, de même.

Qu’un galant homme…

Vernouillet.

Ne saurait supporter…

Bocardon.

Sans s’abdiquer soi-même !…

Vernouillet.

Et si c’est une façon de nous faire sentir que notre présence vous gêne…

Bocardon, avec éclat, à Vernouillet.

Oh ! il nous flanque à la porte.

Vernouillet, très exalté.

À la porte !