Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/139

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Célimare.

Diable ! diable !

Colombot, bas à Célimare.

Vous allez voir qu’ils vont vous les prêter.

Célimare, bas.

Ah ! s’ils font ça… je les garde ! (Haut.) Du reste, je ne suis pas pressé, pourvu que j’aie cette somme avant cinq heures. (Tirant sa montre.) Il en est trois.

Vernouillet, tirant sa montre.

Deux heures et demie, vous avancez…

Bocardon, de même.

Moi, j’ai le quart…

Colombot, de même.

Trois heures dix !…

Célimare.

Enfin, peu importe !…

Vernouillet, avec aigreur.

Comment ! peu importe ?… c’est-à-dire qu’il n’y a que votre montre qui aille bien !

Bocardon, de même.

Oui… faut toujours lui céder… c’est fatigant à la fin !

Colombot, étonné.

Qu’est-ce qu’ils ont ?

Célimare, à part.

Remarquez que ne je leur dis rien !

Vernouillet.

Monsieur a la déplorable habitude d’imposer sa personnalité.