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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/174

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Bains Chinois !… je suis fâché de ne pas l’avoir invité à déjeuner… parce qu’à table on cause, et… (Tout à coup.) Ah çà, et maître Savoyart ?

Jurançon.

Tant pis pour lui !…

Bécamel.

Tiens, au fait, pourquoi s’est-il retourné ?… Ma fille ne peut pas attendre trois mois… d’ailleurs, elle ne l’aime pas… il a les pieds en dedans…

Jurançon.

Et puis nos places sont retenues…

Bécamel.

C’est juste… quatre-vingt-trois francs !…

Jurançon.

Et dire que, dans vingt jours, nous pourrions poser le pied sur le sol de la belle Italie.

Bécamel, s’exaltant.

Oh ! oui ! Venezia la Bella ! Romani, les Romains ! oh !… (Changeant de ton.) Mais nous barbotons, mon pauvre vieux, puisque ce monsieur est parti !


Scène VIII

Bécamel, Jurançon, Beaudéduit

Beaudéduit paraît à la porte du fond, il porte une énorme botte de fleurs sous son bras.

Beaudéduit, à la cantonade.

Attendez-moi, drôle !