Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/178

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Par un refus j’aurais dû m’y soustraire,
Du coin de l’œil je vois
Son air narquois.

Bécamel et Jurançon

De ce futur j’aime le caractère ;
Oui, je l’espère,
Il saura plaire.
Il est charmant et je ne pouvais faire
Il est charmant et tu ne pouvais faire
Pour ma fille, je crois,
Pour ta fille, je crois,
Un meilleur choix !

Bécamel sort par la droite. Jurançon le reconduit jusqu’à la porte. Pendant ce temps, Beaudéduit a posé son chapeau et sa cravache sur le petit guéridon à gauche.


Scène IX

Jurançon, Beaudéduit
Beaudéduit, vivement.

Jurançon ! parlez-moi franchement… J’ai eu tort d’accepter ?…

Jurançon.

Du tout ! Bécamel est enchanté !

Beaudéduit.

Hum !… je lui trouve un air… sarcastique !…

Jurançon.

Lui ?…

Beaudéduit.

Oh ! mais très sarcastique !