Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/180

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Beaudéduit.

Monsieur, cette plaisanterie est sans doute très fine et très spirituelle…

Jurançon.

Quelle plaisanterie ?… Il y a ici une jeune personne charmante.

Beaudéduit.

Je l’ai vue…

Jurançon.

Qu’est-ce que vous en pensez ?

Beaudéduit.

Mais, monsieur…

Jurançon.

Je n’ai pas mission de vous la proposer… mais, entre nous… vous plaisez au père…

Beaudéduit, ironiquement.

Vraiment ?

Jurançon.

Et je crois pouvoir vous répondre qu’une démarche… ne serait pas mal reçue…

Beaudéduit, étonné.

Une démarche !… Ah çà, c’est donc sérieux ? c’est donc sérieux ?

Jurançon.

Parbleu ! sans cela

Beaudéduit, avec joie.

Comment !… moi !… je pourrais épouser… après dix-sept choux blancs ?… Nom d’un petit bonhomme !

Jurançon.

Qu’avez-vous donc ?