Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/201

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Bécamel, se montrant.

Ah ! c’est trop fort ! je n’ai pas le droit de doter ma fille comme je l’entends !

Beaudéduit, se montant.

Non, monsieur !

Bécamel, criant.

Si, monsieur !

Beaudéduit.

Non, monsieur !

Bécamel.

Si, monsieur !

Il se lève.

Cyprien, bas à Beaudéduit, en venant derrière le guéridon.

Que vous êtes bête ! prenez donc toujours.

Beaudéduit, se levant.

Domestique ! (À Bécamel.) Monsieur, je ferai toutes les concessions… mais un sou de plus, je le donne aux Polonais !

Bécamel, avec rage.

Non ! non ! ce n’est pas un gendre, cet homme-là… C’est un porc-épic !

Beaudéduit, furieux.

Qu’est-ce qu’il a dit ? (À Cyprien.) Qu’est-ce qu’il a dit ?

Cyprien, riant.

Il dit que vous êtes un porc-épic !

Beaudéduit.

Insolent !

Il lui donne un soufflet.