Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/218

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Beaudéduit.

Oh ! ça !

Cécile.

Certainement !

Bécamel.

Est-ce que mon caractère changerait ? Heureusement que les voyages adoucissent les mœurs.

Jurançon.

Et que maintenant nous pouvons faire nos paquets.

Beaudéduit, vivement.

Comment ! vous partez ?

Bécamel.

Pour la belle Italie ! dans dix-sept jours…

Beaudéduit, joyeusement.

Ah ! sapristi ! emmenez-vous Cyprien ?

Jurançon.

Non.

Beaudéduit, vivement.

Je le prends à mon service !

Jurançon.

Quelle générosité !

Bécamel.

La clémence d’Auguste !

Beaudéduit.

Je suis comme ça ! Ce bon Cyprien ! (Il le bourre de coups de poing, sans être vu des autres.) Tiens, voilà pour toi. (Il lui donne les cinq francs de Bécamel.) C’est un acompte.

Cyprien.

Le jour de vos noces, nous boirons du champ’ !…