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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/234

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GAUDRION.

Silence ! ou je donne congé !

MADAME MÉNACHET.

Ah ! par exemple !

ENSEMBLE.

C’est de l’injAIR : J’aime le tapage. (Loïsa Puget.)
C’est de l’injustice, abîmer ainsi notre sexe !
C’est de l’injusticeEst-c’permis ?
C’est de l’injusticeMoi, j’en suis.
C’est de l’injuEt cela me vexe !
C’est de l’injuÀ vingt ans, dit-on,
C’est de l’injuJ’n’avais pas l’menton
C’est de l’injusticeCirconflexe,
C’est de l’injuEt d’la femm’, croyez-moi,
C’est de l’injuJ’tiens encor l’emploi !

GAUDRION.

Je me crois en droit d’abîmer ainsi votre sexe !
Je me crois en droC’est permis,
Je me crois en droEt tant pis
Je me crois enSi cela vous vexe.
Je me crois enVous femme ? allons donc !
Je me crois enAvec ce menton
Je me crois en droCirconflexe,
Je me crois enHâtez-vous, croyez-moi.
Je me crois enD’abdiquer l’emploi !

Madame Ménachet sort par le fond.

Scène V.

GAUDRION, seul.

Vieille sorcière !… je parie qu’elle a fait ses farces autrefois.. sous le Consulat… Voyons, préparons mon déjeu-