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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/253

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GAUDRION.

Qu’est-ce que ça fait ? pour l’embrasser !

FRISETTE.

Par exemple !… ça le réveillerait.

Elle ferme la porte.
GAUDRION, frappant sur la table alors placée devant le lit au fond.

Cristi !

FRISETTE.

Chut donc !

GAUDRION.

On se tait, mon Dieu ! on se tait !… (Redescendant.) On dirait que vous en êtes jalouse, de cet enfant…

FRISETTE.

Eh bien, oui, j’en suis jalouse… je veux qu’il n’aime que moi… que moi seule.

GAUDRION.

Ah !… pourtant… il y a bien une autre personne…

FRISETTE.

Qui ça ?

GAUDRION.

Son père, par exemple !

FRISETTE.

Son père ?

GAUDRION.

Dame ! si un jour il venait le réclamer ?

FRISETTE.

Lui ?… Ah ! il serait bien reçu !