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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/266

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Allons, il n’y faut plus penser… c’est dommage pourtant… Ce qu’il m’a dit m’avait presque décidée… oui, mais, si je reste fille, mon Gabriel… malheureux par ma faute ! Eh bien, mais… qui m’empêche de me marier à un autre ? il me semble que, si je voulais…, je n’aurais qu’un mot à dire… À Barbaroux, par exemple… Oui, c’est cela… c’est un honnête garçon, qui m’aime… je vais lui écrire… et, s’il consent à considérer mon fils comme le sien… À lui donner son nom… (Elle écrit.) Ce monsieur qui croit qu’il n’y a que lui !

On frappe à la porte du fond.

Scène XVIII.

FRISETTE, la voix de BARBAROUX, au dehors.
FRISETTE.

Tiens, je parie que c’est Barbaroux !

LA VOIX.

Mademoiselle Frisette !… mademoiselle Frisette !…

FRISETTE.

Juste !

LA VOIX.

Y êtes-vous ?

FRISETTE.

Oui, mais je n’ouvre pas… je m’habille.

LA VOIX.

Très-bien ! avez-vous réfléchi ?

FRISETTE.

Je suis en train.