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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/270

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sion d’aller le voir, de vous porter mes économies… ça fait que je vous verrai en même temps, et… ça me consolera.

FRISETTE, à part, avec joie.

Mais alors, il m’aime ! (Haut.) Monsieur ?…

GAUDRION, revenant.

Plaît-il ?

FRISETTE, attendrie.

Tenez, monsieur Gaudrion, vous êtes un bon garçon, et maintenant…

GAUDRION.

Achevez !…

FRISETTE, le quittant brusquement, à elle-même.

Ah ! mon Dieu ! c’est impossible ! M. Barbaroux qui est à la mairie… et qui, dans ce moment, donne son nom… je ne puis pas le laisser là… avec un enfant sans femme. (Haut, à Gaudrion.) Monsieur Gaudrion… certainement je le regrette bien, mais… je ne puis vous épouser.

GAUDRION.

Pourquoi ça ?…

On frappe au fond.
FRISETTE.

Chut !


Scène XX.

FRISETTE, GAUDRION, LA VOIX.
LA VOIX.

Mamzelle Frisette ! mamzelle Frisette !