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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/272

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FRISETTE, embarrassée.

Oui… je…

GAUDRION, grosse voix.

Mademoiselle est avec sa couturière !

LA VOIX.

Très-bien !… je reviendrai, mamzelle, je reviendrai…

GAUDRION, de même.

Bien des choses chez vous.

FRISETTE.

Pauvre garçon !

GAUDRION.

Est-ce que vous m’en voulez d’être arrivé avant lui… là-bas ?

FRISETTE, vivement.

Bien au contraire car… (Baissant les yeux.) maintenant je suis libre.

GAUDRION.

Et moi donc !… et certainement, la liberté, c’est très-gentil… mais l’esclavage !… l’esclavage à deux… dans une petite chambre… à deux lits… en comptant le berceau… c’est infiniment plus (Bas.) récréatif !

Ils sont très-près l’un de l’autre. Madame Ménachet entre, ils se séparent vivement.