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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/274

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GAUDRION.

Dame !… vous ne m’avez pas laissé d’allumettes !

FRISETTE.

Allons !… vous viendrez de temps en temps… tous les jours… voir votre fils… (Lui remettant la clef du cabinet de droite.) Tenez, allez l’embrasser !…

GAUDRION, se dirigeant vivement vers le cabinet.

Pauvre chéri !… (S’arrêtant près de la porte, et se retournant.) Ah ! pardon… avant, je vous demanderai une permission.

Frisette a pris des mains de madame Ménachet un bougeoir allumé que celle-ci avait apporté et posé sur la cheminée de droite et s’est dirigée vers la porte du fond, qu’elle entr’ouvre pendant que madame Ménachet descend un peu la scène.
FRISETTE.

Laquelle ?

GAUDRION.

Ce serait de commencer par ma femme !…

MADAME MÉNACHET.

Sa femme !

GAUDRION, s’avançant.

Hein ?

FRISETTE, faisant un geste qui l’arrête et avec coquetterie.

Bonsoir, voisin !

GAUDRION, piteusement.

Bonsoir, voisine !

Le rideau tombe.
FIN DE FRISETTE.