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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/28

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Vernouillet.

Quelques couplets que je me suis amusé à griffonner à votre intention.

Célimare.

Comment ! vous avez songé ?… ah ! que c’est aimable !

Vernouillet.

C’est sur un air connu, un air que ma pauvre femme aimait à chanter quelquefois. (Il soupire.) Ah !

Célimare, lui prend la main et poussant un soupir.

Ah !…

Vernouillet.

Enfin, que voulez-vous ! nous n’y pouvons rien !…

Fredonnant très gaiement.

Gai, gai, mariez-vous !

Célimare

Jeunes filles

Et bons drilles…

Vernouillet (parlé).

Vous y êtes.

Chantant.

Gai, gai, mariez-vous !

C’est un usage

Fort sage.

Gai, gai, mariez-vous,

Le mariage est si doux !

Notre ami, qui se marie,

Est la crème des amis !

Ils se donnent la main.

Il sera, je le parie,

La crème aussi des maris.

Gai, gai,

Etc.