Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/411

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Fourchevif.

Eh bien, alors, le bailli ?…

Lambert, d’un air indifférent.

Oh ! on le laissa là pour ne pas gâter la boiserie… nous avions droit de haute justice.

Fourchevif, à part.

Elle est jolie, sa haute justice.

Lambert.

Ces souvenirs sont pour moi pleins de charme ! (Se levant.) Vous m’avez dit que ma chambre était là ?

Fourchevif.

Oui… Vous prendrez garde aux fauteuils, il y en a un de cassé ; on attend le tapissier. (À part.) Il doit venir avec le vitrier.

Lambert.

À bientôt. (À part.) Je m’amuse, moi, ici.

Il entre à gauche au fond.

Scène VIII.

FOURCHEVIF, puis LA BARONNE.
Fourchevif, seul.

Un bailli muré, c’est horrible ! (Montrant la table qui est près du panneau.) Dire que j’écrivais là tous les jours ! (Prenant la table et l’éloignant du mur.) Jamais je ne pourrai écrire mes quittances si près du bailli.

La Baronne, paraissant au fond, suivie de Tronquoy qui porte du linge.

Dépêchez-vous, dites qu’on étende, je vais avec vous.

Tronquoy traverse au fond.