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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/412

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Fourchevif, arrêtant la baronne.

Non, reste, j’ai à te parler.

La Baronne.

Quelle figure bouleversée !

Fourchevif.

Si tu savais ! Il est ici… je l’ai vu…

La Baronne.

Qui ça ?

Fourchevif.

Le dernier des Fourchevif, le vrai !

La Baronne.

Ah ! mon Dieu ! qu’est-ce que tu me dis là ?

Fourchevif.

C’est un peintre.

La Baronne.

Donne-lui un secours.

Fourchevif.

Ah bien, oui ! Il est fier comme tous les nobles. (Avec rage.) Oh ! les nobles !

La Baronne.

Tais-toi donc, nous le sommes.

Fourchevif, se calmant.

Ah ! c’est juste. Il voulait reprendre son nom.

La Baronne.

Jamais ! D’abord, qui nous prouve que c’est un Fourchevif ?

Fourchevif.

Oh ! il n’y a pas à douter… Il m’a raconté des particularités… Tu ne sais pas ? (Indiquant le panneau.) Il y a un bailli là…

La Baronne.

Un bailli ?