Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/431

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Rouquérolle, à part.

Elle est très gentille !… ça ferait une jolie petite femme pour Lambert ! (Haut.) Aimez-vous les artistes ?

Il s’assied près du chevalet.
Adèle.

Oh ! oui, beaucoup !

Rouquérolle.

Vous êtes dans le vrai… N’épousez jamais un bourgeois… c’est aplatissant ! Empâtez ! empâtez !

Adèle.

Encore ?

Rouquérolle.

Toujours ! Épouseriez-vous un artiste ?

Adèle.

Dame ! (À part.) Mon père lui a parlé de M. Jules !

Rouquérolle.

J’en connais un… un vrai… qui n’est pas loin d’ici.

Adèle, baissant les yeux.

Je crois savoir qui…

Rouquérolle, à part.

Ca y est !… Elle a vu Lambert !… Le flibustier ! Il faut que je touche un mot de ce mariage-là au baron. (À Adèle.) Empâtez ! empâtez ! (Se levant, à part.) Lambert m’a trouvé une place, je lui trouve une femme… Manche à !

Fourchevif, entrant.

Votre déjeuner est prêt. (À part.) Il restait de la dinde.

Rouquérolle.

Baron, écoutez-moi… (À part.) Je ne peux pas lui parler