Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/485

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le monsieur.

À l’ouvreuse !… Merci !

Il disparaît.
pontcharrat.

Que ceux qui sont d’avis d’admettre la candidature du citoyen Jean-Louis veuillent bien lever la main.

Tous lèvent la main.
crétinot.

Je demande la contre-épreuve.

pontcharrat.

C’est de droit… que ceux qui sont opposés à la candidature veuillent bien lever la main. (Tous lèvent la main.) Nous voilà fixés.

le monsieur, reparaissant.

Pardon… je viens de demander à l’ouvreuse… elle ne sait pas.

pontcharrat.

Monsieur, au nom du ciel, laissez-nous continuer. (Aux invités.) Quelqu’un demande-t-il le scrutin ?

un paysan.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

le monsieur, expliquant.

On appelle scrutin un chapeau de feutre…

pontcharrat.

Encore une fois, monsieur, je vous prie de vous taire.

le monsieur.

Ah !… je croyais pouvoir me permettre… comme compatriote, comme Champenois… (Il se rassied.) Ça suffit. (À part.) Il est rageur, ce président.