Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/68

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Célimare.

Ah ! permets !… c’est toi qui as dit cela.

Bocardon.

Est-ce moi ?… Après ça, c’est la même chose…

Célimare.

La même chose ? Pas du tout.

Bocardon.

Pourquoi ?

Célimare.

Dame !… tu me fais parler… sans savoir…

Bocardon.

Tiens, veux-tu que je te dise ?… tu n’as jamais aimé ma femme, toi !

Célimare, remontant.

Ah ! par exemple !

Bocardon.

C’est elle qui me l’a dit.

Madame Colombot.

Vous êtes injuste… car, ce matin encore, mon gendre regrettait de n’avoir pas vu hier madame Bocardon.

Colombot.

Quand la voiture est allée pour la prendre hier à six heures, elle n’était pas chez elle.

Célimare, à part.

Aïe !

Pitois, à part.

Je sais pourquoi.

Bocardon.

Pardon… elle y était.