Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/70

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de ma journée… (Lisant.) "Passer chez Célimare." C’est fait. "Lui parler de la cuisinière." C’est fait. "Lui parler du papier." C’est fait.

Célimare, à part.

Plein d’intérêt.

Bocardon, lisant.

"Lui parler de la pompe." (Parlé.)Ah ! tu sais bien, la pompe… dans ma maison… rue de Trévise.

Célimare.

Eh bien ?

Bocardon.

Elle ne va plus… il faudra que tu examines ça.

Célimare.

Alors, prends-moi tout de suite à l’année.

Bocardon, riant.

Ah ! ah ! (Aux autres.) Il n’est pas dans son jour. (Lisant.) "Passer aux Italiens."

Célimare, remontant à droite, s’asseyant impatienté.

Je m’assois.

Bocardon.

Il faut vous dire qu’il y a aujourd’hui à trois heures un concert mirobolant. La Patti chante, la Penco chante, l’Alboni chante… tout le monde chante.

Emma.

Ah ! ce sera charmant.

Bocardon.

Tiens… une idée ! Venez-y… je vous présenterai ma femme.

Célimare, toujours un peu remonté à droite.

Bien !