Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/71

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Emma.

Ah ! oui ! oui !

Madame Colombot.

Quelle bonne idée !

Colombot.

Excellente !

Célimare, à part.

Ah çà ! est-ce qu’il ne va pas nous laisser tranquilles avec sa femme ?

Emma, à Célimare.

C’est convenu ; n’est-ce pas, mon ami ?

Célimare.

C’est que…

Colombot.

Quoi ?

Célimare.

Je suis extrêmement impressionnable, la musique m’énerve.

Bocardon.

Alors, pourquoi donc venais-tu tous les lundis à l’Opéra avec nous ? Ah !

Célimare, furieux.

Va-t’en au diable !… Ah !

Bocardon, riant.

Il n’est pas dans son jour. Ah ! mesdames, une autre idée, encore meilleure.

Célimare.

Quoi ? (À part.) Il me fait frémir.