Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/72

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Bocardon.

Au lieu de nous trouver là-bas aux Italiens… Je mets ma femme dans un fiacre et je l’amène ici.

Emma.

Bravo !

Madame Colombot.

C’est charmant !

Célimare.

Charmant ! (À part.) Il est à jeter par la fenêtre.

Bocardon.

De cette façon, elle fera connaissance avec ces dames, et elle verra ton papier !

Célimare.

Oui… La fête sera complète… (À part.) Elle n’entrera pas, quand je devrais faire démolir l’escalier.

Bocardon, reprenant sa liste et lisant.

"Renouveler monassurance." (Parlé.) Ca te regarde. (Lisant.) "Passer chez Léon." (Parlé.) C’est un cousin de ma femme. (Lisant.) "Lui demander ce qu’il pense des Nord."

Célimare, à part.

Ah bah ! déjà ?

Bocardon.

C’est fait… J’en sors, c’est un bon garçon, pas très fort… mais bon garçon… Impossible de m’en aller… il ne voulait pas me rendre mon chapeau.

Célimare, à part.

Je parie qu’il porte une réponse… Si je pouvais…

Il se dirige tout doucement vers le chapeau de Bocardon, qui est placé sur un meuble à droite.