Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/107

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Thérèse.

Eh bien ?

Armand.

Ils sont gris !

Thérèse, retirant sa main.

Hein ? Il faut avouer, monsieur, que vous n’êtes guère aimable au bal… Je ne t’en veux pas !

Elle sort.

Armand.

Va vite, tu vas encore manquer la contredanse !


Scène XIII

Armand ; puis Madame de Verrières
Armand, Seul.

Ah ! j’ai le cœur plus libre… je respire… et mon brave Georges !… (Madame de Verrières entre.) Madame…

Madame de Verrières.

Monsieur Armand !

Armand.

Ah ! madame, si vous saviez comme je suis heureux ! Je viens de voir Thérèse !

Madame de Verrières.

Et moi, je quitte mon frère… Pauvre garçon ! il fait peine à voir… mais il se conduira en galant homme…

Armand.

Il épousera Thérèse et je serai son témoin ! et je danserai à sa noce !