Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/106

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Thérèse.

Non !… Quoi donc ?…

Armand.

Oh ! rien… (À part.) Oh ! les rêves ! les rêves !…

Thérèse.

Armand !… tu souffres ?…

Armand.

Ne faites pas attention… c’est la fièvre qui s’en va… elle part… elle est partie ! Ah ! je me sens mieux !

Thérèse.

Veux-tu que j’appelle mon oncle ?

Armand.

C’est inutile… (Lui prenant la main.) Vois, ma main serre la tienne et ne tremble pas… mon regard est ferme… Thérèse, je puis te faire danser maintenant… je ne crains plus rien…

Thérèse.

Ah ! désolée ! mais ton tour est passé ! Je suis engagée pour la neuvième…

Armand.

C’est juste !

Thérèse.

Cela t’apprendra à perdre ton temps…

Armand.

Oh ! je ne le regrette pas ! (Lui tendant la main.) Adieu !

Thérèse.

Au revoir !

Armand, l’examinant.

Ah ! est-ce singulier ! j’avais toujours cru que tu avais les yeux bleus !