Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/24

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Dutrécy.

Bien obligé !

De La Porcheraie.

Vous êtes riche, j’ai quarante mille livres de rente… Nous sommes certains que nous ne nous emprunterons jamais d’argent… donc, poignée de main !

Dutrécy.

À la bonne heure !

De La Porcheraie.

Mais, si vous partez de là pour croire que je vais sacrifier une magnifique affaire sur l’autel de l’amitié… non, je ne suis plus votre homme… je retire ma main !

Dutrécy, à part.

Il a raison, au fond ! (Haut.) Allons, mon cher, n’en parlons plus… Suivez l’affaire… portez-vous acquéreur…

De La Porcheraie.

Vous renoncez ?

Dutrécy.

Ah ! je ne dis pas cela !

De La Porcheraie.

Comment ?

Dutrécy.

Je me réserve le droit de vous faire concurrence… de surenchérir…

De La Porcheraie.

Eh bien, à la bonne heure ! voilà parler raison ! C’est sensé, ce que vous me dites là… Voyons… causons…

Dutrécy, s’asseyant.

Asseyez-vous donc.