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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/470

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Joseph.

Voilà… monsieur, voilà. (Ouvrant la porte du cabinet.) Si Madame veut prendre la peine d’entrer ?

Il entre dans le cabinet.

La Dame, au moment d’entrer.

Ah ! mon ami ! Paul !

Paul.

Ne me nommez donc pas !… Quoi ? quoi encore ?…

La Dame.

J’ai oublié mon ombrelle dans la voiture…

Paul.

C’est bien… j’y vais… Mais entrez !… si on me voyait ici…

La Dame.

Eh bien ?

Paul.

Ça pourrait me compromettre. (À part.) Elle ne comprend rien. (Haut, la faisant entrer dans le cabinet numéro 8.) Allez ! allez !


Scène III

Paul ; puis Joseph
Paul, seul ; il ôte son cache-nez.

Sapristi !… j’ai chaud ! parole d’honneur, c’est la dernière fois que ça m’arrive !… c’est trop compromettant !… Avec celle-là surtout !… elle a la rage de mettre la tête à la portière pour faire voir qu’elle va en voiture… Il y a des femmes qui sont comme les bracelets perdus : elles aiment