dans des endroits malsains… sans air… il fallait attendre notre voiture à la sortie… je m’enrhumais, et le lendemain… vous croyez qu’elle se reposait ? du tout ! Elle se mettait à son piano… à l’aube, elle me tapotait des polkas, des valses. Ce n’était pas tenable ! Enfin, un jour, je lui ai dit : "Madame, prenez votre fortune, moi la mienne, et faites-moi le plaisir d’aller danser ailleurs ! "
Je comprends cela… Et vous ne l’avez jamais revue ?
Si, une fois… sur le chemin de fer de Mulhouse.
Ah !
Nous nous sommes salués !… J’envoie quelquefois prendre de ses nouvelles et elle m’adresse sa carte au jour de l’an… nous ne sommes pas fâchés.
Oh ! moi ! avec Thérèse… je n’ai pas à craindre un pareil dénouement… Elle n’aime pas le bal… elle est habituée à se coucher de bonne heure… c’est une petite dormeuse… À la pension, nous l’appelions… (se reprenant) on l’appelait… mademoiselle Marmotte !
Précieuse disposition ! oh ! la femme qui dort !
Maintenant, mon ami, parlez-moi franchement… ne me flattez pas… j’ai cinquante-quatre ans…
Oh !