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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/142

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Champbourcy, qui est remonté, revient en scène.

Tenez, Cocarel… si vous pouvez me la caser… je suis disposé à faire un sacrifice. J’ajoute vingt mille francs à la dot.

Léonida, avec sentiment.

Ah ! mon frère, ceci rachète bien des choses !

Champbourcy.

Si on te case.

Cocarel.

Cent vingt mille francs ! mais j’ai marié une négresse de cinquante-six mille francs !… Soyez tranquille !… Allez vous habiller.

Champbourcy.

Oui… nous demanderons Louise… l’habilleuse… et je me donnerai un coup de brosse.

Il entre à gauche avec Léonida.


Scène VIII

Cocarel ; puis Sylvain et Colladan ; puis Cordenbois
Cocarel, seul, les regardant sortir.

Cinq pieds six pouces… de la maturité ; mais cent vingt mille francs ! (Trouvant la pierre tombée de la poche de Champbourcy.) Tiens !… un plâtras. (Il le ramasse et regarde le plafond avec inquiétude.) On construit si mal aujourd’hui ! (Il met la pierre dans sa poche.) C’est de la corniche, probablement.

Sylvain, entrant du fond et tenant son père par la main.

Entrez !… il désire vous voir…