Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/151

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Léonida, entrant de gauche ; elle est en robe de bal. À part.

M. Cocarel m’a dit que je trouverais ce jeune homme dans ce petit salon… voilà que j’ai peur ! (Apercevant Cordenbois.) Oh ! M. Cordenbois !… quel ennui !…

Cordenbois, l’apercevant, à part.

Mademoiselle Léonida ! elle va me gêner !…

Léonida, à part.

Il faut l’éloigner !

Cordenbois, à part. Débarrassons-nous-en !… (Haut.) Votre frère vous cherchait tout à l’heure… de l’autre côté…

Léonida, à part.

Une idée ! (Haut.) C’est que je n’ose entrer dans ce salon… une femme seule… Voulez-vous avoir l’obligeance de m’offrir votre bras ?

Cordenbois.

Avec plaisir.

Léonida, à part.

Je le perds dans la foule et je reviens.

Cordenbois, à part.

Une fois entrés… je la lâche ! (Haut.) Mademoiselle…

Il lui offre son bras avec galanterie et tous deux sortent par le fond. À peine sont-ils sortis que Cocarel entre par la porte de droite.

Cocarel.

Eh bien, qu’est-ce que nous disons ?… Tiens ! personne ! où sont-ils donc ?

Il sort vivement par la porte du milieu. Au même instant, Cordenbois et Léonida rentrent par le fond, l’un par la porte de gauche, l’autre par la porte de droite.